Xeriscaping

Comment profiter de la verdure en économisant de l'eau ?

L'ambition de la création des espaces verts est l'impact positif sur l'environnement, pourtant les jardins créés par l'homme sont susceptibles d'affecter un équilibre biologique délicat. L'eau douce est le bien le plus menacé. Des millions de litres en sont annuellement utilisés pour irriguer artificiellement des pelouses. C'est comme ça qu'est née l'idée de xeriscape, c'est-à-dire l'idée de conception et culture des jardins de façon à économiser de l'eau.

Selon la conception de xeriscaping (du grec « xeros » qui signifie sec), seulement les espèces les mieux adaptés au climat local devraient se trouver dans le jardin, ce qui augmente les chances que l'eau des pluies soit suffisante pour l'irrigation. Dans le cas des espèces étrangères, il vaut le mieux de choisir des succulents dont les feuilles accumulent de l'eau. Au début, la méthode de xeriscaping a été utilisée sur les terrains où domine la sécheresse pendant la plus grande partie de l'année mais on l'a vite adoptée pour les endroits au climat tempéré.

En plus du choix des espèces locales, il est aussi important de prendre soin de la qualité du sol. Grâce à la formation du paillis naturel et le compost l'eau ne s'évapore pas. Il faut aussi faire attention à ce que, dans le jardin, se trouvent des arbres d'un feuillage dense : le sol garde le mieux l'humidité dans les endroits ombragés.

Le jardin dans le style xeriscape permet de réduire la consommation de l'eau jusqu'à 50%-70%, ce qui a un impact positif non seulement sur l'environnement mais aussi sur l'épargne dans notre portefeuille.